Chocolat je te hais
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Chocolat, Je te Hais
Introduction
Le chocolat, aussi envoûtant que l'amour, est à la fois une bénédiction et une malédiction. On en raffole, et immédiatement après, on se demande pourquoi on a cédé à la tentation.
Un Débat Passionné
Le chocolat suscite bien des débats, comme le montre l’histoire d'une femme quelque peu en détresse qui l’aime peut-être un peu trop.
Certains le voient comme un allié. Ils disent qu'il est sain, qu'il est un ami fidèle, qu'il remonte le moral. On le décrit même comme un aphrodisiaque, rendant chaque moment avec son partenaire aussi magique que la première fois.
D'autres, cependant, le considèrent comme une calamité. Certes, il inspire des envies romantiques, mais il peut aussi nous tromper avec des illusions. Il remonte le moral, mais il nous joue des tours en causant des boutons. Oui, tu es parfois serviteur, mais te consommer entraîne une prise de poids.
Ainsi, certaines personnes t'adorent, tandis que d’autres t’ont en horreur.
Ma Relation Équivoque avec le Chocolat
Quant à moi, je t’aime profondément. Tu es mon réconfort, mon antidépresseur. Je te trouve partout avec moi : dans mon sac, sur ma table de chevet, dans le frigo en forme de gâteau à la crème, et même dans le salon, comme une sculpture.
Mais dans ma famille, tu n’es pas apprécié. La ligne ténue entre l'amour et la haine est bien réelle. Souvent, je t’insulte, te jette à la poubelle. Tu me rends moche, tu me fais grossir, tu me donnes des boutons, tu alourdis mon apparence, et parfois, tu me donnes mauvaise haleine et tâches mes vêtements blancs. Tu transformes la femme séduisante que je suis en une petite fille faible face à la tentation.
Un Miroir de Mes Faiblesses
À cause de toi, je me sens vulnérable. En réalité, tu es un miroir. Tu me montres ce que je ne veux pas voir : mon manque de modération. Une bouchée, et je ne peux plus m'arrêter. Je m’enferme dans ma chambre, et avant de m’en rendre compte, la bonbonnière autrefois pleine s’est évaporée dans mon ventre.
Ensuite, viennent la prise de conscience et les remords, comparables à une perte au casino. Je dois vite acheter une nouvelle bonbonnière. Que dirai-je à Fred, mon mari ? Que je t’ai dévoré ?
Conclusion
J’ai honte. Je me sens coupable, triste, puis moche et grosse.
Chocolat, je t’aime. Chocolat, je te hais.
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